martes, 22 de marzo de 2011

le Coeur et le Courage, coup de coeur confirmé

En prélude aux représentations ce week end du Béjart Ballet Lausanne, le Teatre Auditori de Sant Cugat a eu l'excellente initiative de diffuser en entrée libre le documentaire d'Arantxa Aguirre  le Coeur et le Courage.
J'avais été particulièrement emballée lors de l'avant première, j'en avais parlé ici.
Et bien mon enthousiasme est intact. J'ai été tout aussi émue, tout aussi touchée, tout aussi transportée, tout aussi émerveillée que lors de la 1ere séance.
J'ai ressenti encore une fois l'énergie des danseurs et danseuses, leurs espérances, leurs doutes, leur envie de continuer et de rester au meilleur niveau, de faire vivre la compagnie.
C'est ce que j'aime le plus dans ce documentaire je crois, le fait d'être active devant l'écran et non pas passive, ne pas rester à l'extérieur.
Ce soir-là, Arantxa Aguirre, Gil Roman, Julio Arozarena, Elisabeth Ros et Julien Favreau étaient venus répondre aux questions des spectateurs.
Beaucoup de questions en l'occurrence ainsi que des félicitations et des remerciements aux danseurs et à la réalistarice.
Julio Arozarena a redéfinit la mission et les objectifs de la compagnie, à savoir danser les oeuvres de Maurice Béjart, les maintenir au plus haut niveau et travailler sur des créations. Elle n'est pas là pour danser le Lac des Cygnes même si Julio nous rappelle qu'il a dansé les plus grands ballets du Répertoire. Le BBL a, lui, d'autres fonctions.
Donc, non la compagnie n'a pas vocation à danser du Petipa, n'en déplaise à certains soit disant "connaisseurs". Ce n'est pas pour autant qu'elle ne danse pas du classique ni qu'elle n'en est pas capable. Tous et toutes prouvent que ce sont des artistes d'exception. Et puis Béjart est un classique. On dansera toujours les versions de Don Quichotte de Petipa, on dansera toujours du Maurice Béjart qui a su si bien faire évoluer la danse classique et la transcrire selon notre époque.
Nous avons eu une présentation du programme du lendemain. Le choix de Dyonisos suite s'est fait en référence aux danses de groupes masculines, si chères à Maurice Béjart. Song of Herself de Julio Arozanera ensuite est une Pemière mondiale sur le thème de la Mort et de la renaissance et enfin Syncope, dont les décors ont été réalisé à Sant Cugat avec l'aide de la ville de Sant Cugat.

Et pour finir une bonne nouvelle: le DVD est disponible en Espagne au prix de 18€ à cette adresse: produccion@lopezlifilms.com

ainsi que sur le site du BBL: http://www.bejart.ch/fr/shop/boutique/

Et pour les lecteurs et lectrices du Japon, il existe une version japonaise en vente sur amazon

Il est bien sûr déjà en ma possession et je l'ai montré à des non-initiés à la danse: ça leur a plu. Preuve que ce dvd ne touche pas exclusivement les balletomanes.

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