Pour la représentation du samedi, je savais que j'allais voir danser Aaron Robinson en Siegfried et Momoko Hirata en Odette/Odile, tous 2 fraîchement nommé-e-s Principals. Je savais que j'allais passer une bonne soirée. J'aime la version d'Ángel Corella, j'ai déjà vu danser Aaron et Momoko dans d'autres rôles, d'autres pièces et je n'ai jamais été déçue par leur prestation. J'étais impatiente de les découvrir dans le Lac après avoir découvert Sarah Lane lors de la Première.
Le rideau de scène du Liceu se lève donc sur le château du Prince ce samedi 11 février 2012.
Aaron Robinson semble déjà très aprécié du public et reçoit une salve d'applaudissements dès son entrée.
Pour une prise de rôle, c'est réussi. Déjà il a la silhouette rêvée d'un Prince et il arrive à entrer dans la peau du personnage, d'un jeune Prince insouciant qui va devoir assurer sa majorité et faire face aux exigences de son titre. Je regrette un certain manque de fluidité dans son interprétation mais malgré cela, il parvient à capter l'attention du public. Ses variations sont superbement menées. Ses tours et ses sauts sont toujours autant spectaculaires sans faire "cirque". C'est beau, raffiné, élégant. Aaron fait définitivement partie des très, très, très grands danseurs d'aujourd'hui.
Le corps de ballet nous offre un joli travail soigné. Le pas de 3 est superbement dansé par Alejandro Virelles, Cristina Casa et Maria José Sales. Je découvrais Alejandro et j'ai été impressionnée par ses sauts et ses pieds magnifiques. Cristina Casa et Maria José Sales sont à la fois grâcieuse et raffinée chacune à sa manière.
Puis arrive la scène du lac. Bien sûr, j'attends Momoko. Un grand jeté, un seul et...
Momoko Hirata et Aaron Robinson. Crédit photo: A.Bofill |
Toujours la mention spéciale aux 4 petits cygnes Ana Calderón, Cristina Casa, Leire Cabrera et Carla López. Synchronisation parfaite, musicalité, propreté des pas: c'est juste parfait.
Jonathan Diaz campe un Robarth convaincant, malfaisant et puissant.
La danse espagnole est toujours aussi dynamique, enlevée par Ana Calderón, Maria José Sales, Ion Agirretxe et Carlos Taravillo.
Ce soir je retrouve aussi dans le corps de ballet Oriol Figuerola, jeune danseur issu lui aussi du CDN et dont j'ai aussi parlé plusieurs fois dans de précédents billets.
Quel plaisir de retrouver tous ces jeunes sur scène!
Si le corps de ballet féminin manquait parfois de synchronisation dans les actes blancs samedi, heureusement, dimanche, rien de cela mais de belles lignes et de très beaux ensembles. Un véritable enchantement. J'en ai encore des étoiles plein les yeux.
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Ángel Corella.Crédit photo: A.Bofill |
2 comentarios:
Très bien dit, des étoiles plein les yeux!!!
Merci de partager ton avis sur les différentes fonctions, chère Terpsichore! Ça devait être une trop belle expérience de voir cette compagnie qui est vraiment au top déjà évoluer au cours des 5 fonctions du Liceu pour atteindre son apogée au cours de la dernière fonction du dimanche... J'espère que l'expérience sera bientôt répétée!!!!
Merci Rana! Moi aussi j'espère que l'expérience sera renouvelée très bientôt.
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